Surnommé la ville blanche, Arequipa est une ville pleine de charme. Et pour cause, les bâtisses en pierre de sillar, une roche volcanique, datant de l’époque coloniale ont gardé toute leur splendeur. Et à cela s’ajoutent les vues sur les volcans Misti, Chachani et Pichu Pichu.
Comme dans toutes les villes au Pérou, il existe une Plaza de Armas et c’est le centre-ville. Celle d’Arequipa est particulièrement sublime. On s’y sent bien avec ses palmiers, sa fontaine, ses belles colonnes et bien sûr sa cathédrale.
Une ville dans la ville, le couvent Santa Catalina est le plus grand du monde. Pour la visiter, il faudra débourser 40 soles par personne. Nous avons pris un guide pour en connaître toute l’histoire, car il n’y a aucune pancarte explicative. La vie des nonnes et de leurs servantes à l’époque est tout simplement hallucinante.
Si vous optez pour un guide comme nous, vous les trouverez facilement une fois passée l’entrée. Ceux qui parlent anglais sont plus nombreux bien évidemment, mais sachez qu’il y a des guides qui parlent français. Les services de notre guide ont coûté 20 soles en plus des pourboires.
Le couvent est magnifique, les rues et les patios avec des couleurs aussi vives sont tout simplement sujets à de belles photos. Et notre guide connaissait les meilleurs spots photo. 😉
En prime, on a un point de vue sur un volcan. Malheureusement, je ne me souviens plus lequel.
J’ai dégoté mon chapeau dans ce marché au prix de 15 soles. Avec le soleil brûlant du Pérou, c’était mon meilleur achat de tout le séjour.
Saviez-vous qu’au Pérou il existe plus de 3 000 variétés de pommes de terre ? Impressionnant n’est-ce pas ? On ne va pas voir les 3 000 variétés au marché, mais l’on se rend bien compte de toute cette diversité en regardant les étals.
D’ailleurs, ça me fait penser qu’il y a un petit restaurant sympa qu’on a testé et qui permet d’en manger 5 variétés d’un coup, rendez-vous chez Hatunpa.
Les étals de fruits m’ont fait penser à ceux de Barcelone, ils donnent envie, mais nous sommes allés au marché après un bon petit déjeuner. Du coup, la faim n’était pas vraiment au rendez-vous.
En préparant notre visite d’Arequipa, on a souvent entendu parler de la princesse des glaces Juanita. Ce musée raconte son histoire et conserve sa momie. On en apprend également plus sur les rituels et les sacrifices humains des Incas.
Manque de bol pour nous, la momie de Juanita n’était pas là le jour de notre visite. Ça arrive, c’est la vie. Néanmoins, elle a été remplacée par une autre et on a quand même pu voir un corps conservé par le froid. Impressionnant, on peut encore voir sa peau ou encore ses cheveux. Au passage, il faisait hyper chaud à Arequipa, mais il fait froid dans la pièce où se trouve la momie.
Aucune photo n’est possible dans le musée, toutes nos affaires ont dû être déposées dans un casier à l’accueil. Téléphone inclus.
Le musée coûte 20 soles par personne et vous pouvez opter pour le service d’un guide pour 10 soles.
On est venu ici pour admirer le volcan Misti. Mais encore une fois, on a manqué de chance. Le temps qu’on traverse la ville, la météo a changé du tout au tout et le volcan en question n’était plus visible.
Cela dit, le mirador en question était joli, ce n’est pas totalement en vain. Je vous souhaite plus de chance que nous.
Situé à 180 km d’Arequipa, nous faisons une petite escale dans le canyon de Colca avant de nous rendre à Puno pour une excursion sur le lac Titicaca.
Le canyon de Colca est devenu pour moi un incontournable au Pérou. Et pourtant, on a failli le louper, car le canyon de Colca est surtout mis en avant pour les fans de randonnées/trek. Ce n’est pas notre domaine de prédilection. Je n’aime pas ralentir un groupe et hors de question de le faire tout seul. On a donc pris contact avec une agence pour visiter le canyon autrement. L’essentiel pour nous c’était de profiter des paysages à couper le souffle et d’admirer l’oiseau emblématique du Pérou : le condor.
Pour info, nous étions au canyon de Colca à la mi-avril. Nos photos sont pleines de verdure, ça ne sera pas forcement le cas à une autre période de l’année.
Le guide prévu par l’agence est venu nous chercher à notre hôtel aux alentours de 8 h 10. On était les derniers à être récupérés. Nous étions en tout 12. Avant de prendre la grande route, on a fait un arrêt pour s’acheter de l’eau ou encore des bonbons au coca afin de supporter l’altitude.
Sur la route du canyon, on passe par la réserve nationale Salina y Aguada Blanca. On y a fait plusieurs arrêts pour observer les vigognes à l’état sauvage. Des lamas domestiques sillonnent également la route et on peut faire quelques selfies avec des alpagas.
Saviez-vous différencier un lama d’un alpaga rapidement ? Eh bien, un lama est plus grand qu’un alpaga. Facile à distinguer donc s’ils sont côte à côte. Et tout seul, on identifie un lama par son long cou et ses oreilles longues et courbées. Les oreilles d’un alpaga sont droites et son cou est plus court. Merci à notre guide pour ces informations.
Situé à 4 910 m d’altitude, le mirador des volcans est le point le plus haut de notre aventure au Pérou. De toute notre vie même (jusqu’à présent). Autant vous dire qu’on a senti plus que jamais le mal d’altitude. Et ce, malgré un petit temps d’acclimatation à Arequipa, d’infusion au coca, de bonbons au coca et même de médicament contre l’altitude.
Le conseil le plus précieux c’est de prendre son temps quand on se lève du minibus et de marcher tout doucement. Inutile de se dépêcher.
Après notre arrêt au mirador des volcans. On dépose une partie du groupe à Chivay. Ensuite, on nous a déposés à notre hôtel à Yanque. Le temps de manger un sandwich et de se reposer 10-15 min, on est venu nous récupérer en cheval pour notre activité de l’après-midi : une randonnée équestre de 3 h.
Florian et moi n’avions aucune expérience avec les chevaux. On était inquiet à l’idée de se baptiser avec 3 h de randonnée, mais le guide prévu était reconnu pour accompagner les débutants et pour partager son savoir sur la région.
Notre expérience est mitigée, car nous étions vraiment émerveillés par les paysages et on n’était pas en groupe. Le problème de cette activité était l’inefficacité du guide. J’ai surligné plus haut le mot « prévu », car on a eu une de ses collaboratrices. Elle n’a pas été d’une grande aide pour nous mettre à l’aise avec les chevaux. De plus, elle n’a fourni aucun commentaire sur la région.
On a fait un retour d’expérience à l’agence « Pérou Exclusif » pour remonter ce point. La randonnée équestre étant leur point fort. J’espère que notre témoignage aidera à régler le problème.
Après une bonne nuit de sommeil, on est venu nous chercher à l’hôtel pour la dernière étape de notre excursion dans le canyon de Colca : observer les condors.
Mais avant de se diriger vers le mirador. On fait un arrêt de 15 min au marché de Yanque pour s’acheter des souvenirs et par la même occasion voir une danse traditionnelle.
Le long de la route qui conduit au mirador et même la veille, le guide nous a prévenus qu’il n’y a aucune garantie de voir les condors. D’autant plus que le dernier groupe qu’il a amené n’a effectivement rien vu. Mais que l’attitude à adopter était le positivisme. Et c’est dans cet état d’esprit que tout le groupe était.
La roue a tourné, ce matin-là, on a vu énormément de condors. Des jeunes et des adultes. Même le guide a reconnu qu’on avait beaucoup de chance, qu’il y en avait beaucoup. Et c’est avec ce beau souvenir que nous reprenons la route pour Chivay en faisant quelques arrêts pour admirer les terrasses préincas.
Après un déjeuner dans un restaurant buffet rempli de touristes et pas très bon, mais nous n’avions pas d’autres choix. Nous quittons le groupe qui repart à Arequipa pour un bus en direction de Puno.
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