Faire un safari, c’est vivre une expérience inoubliable. Je n’ai pas les mots pour vous qualifier correctement ce que j’ai vécu. Mais pour faire simple, j’ai réalisé un rêve avec ce safari en Tanzanie. J’ai coché une case dans ma liste des choses à faire avant de mourir.
Observer les animaux dans leur habitat naturel, c’est une chance. Mais pour bien vivre son safari et éviter les désillusions, s’y préparer est primordial.
Dans la suite de l’article, vous trouverez toutes nos démarches dans la préparation de notre safari de 5 jours en Tanzanie.
On a choisi pour notre safari de 5 jours la Tanzanie pour différentes raisons.
Le premier objectif du safari était pour nous d’observer les animaux sauvages dans leur habitat naturel. Ce qui est logique quand on veut faire un safari ^^
Mais concrètement, la Tanzanie est réputée pour sa grande concentration d’animaux sauvages. Par conséquent, on s’était dit qu’on aurait plus de chances d’observer le fameux Big Five : lion, éléphant, buffle, rhinocéros et léopard. Sachant que le rhinocéros est une espèce en voie de disparition, optimiser les chances c’est important.
De plus, la grande migration des gnous et des zèbres s’observe dans le fameux parc National du Serengeti en Tanzanie. Ce phénomène est l’une des 7 merveilles d’Afrique, rien que ça ! On en a forcément eu l’eau à la bouche.
Outre les animaux, on a choisi la Tanzanie car l’île de Zanzibar fait partie de la Tanzanie. Et on voulait se reposer au soleil dans une destination exotique avant de rentrer en France. Et en période covid, c’est plus simple niveau paperasse de circuler dans un même pays.
Pour notre safari de 5 jours en Tanzanie, on est passé par une agence locale.
Un style de voyage qu’on n’a jamais expérimenté jusqu’à là. Mais on s’est laissé tenter car organiser un safari tout seul depuis la France était trop compliqué (louer un 4×4, chercher un guide, trouver les hébergements, etc.) et on ne voulait pas perdre de temps sur place à l’organisation.
Choisir une bonne agence est clé pour réussir son safari. On a fait le choix d’une agence locale pour réduire les coûts car les agences depuis la France étaient plus onéreuses et nous avons préféré soutenir le tourisme local.
On a demandé plusieurs devis avant de choisir Safari Avventura. Il existe énormément d’agences locales, on peut s’y perdre rapidement.
Les deux critères essentiels à vérifier selon nous pour sélectionner son agence sont : l’agence doit faire partie de l’association ATTA (African Travel & Tourism Association) et vérifier sur le site de la Tanzanian Association of Tours Operators (TATO) qu’ils ont bien une licence.
Ensuite, je vous recommande de lire les avis sur TripAdvisor et/ou Google. Vous pouvez également trouver des retours d’expérience client sur le site Safari bookings.
Enfin, même si les échanges avec l’agence se font par mail, c’est votre safari, peut-être le voyage de votre vie. N’hésitez pas à poser des questions ! Les réponses sont des éléments qui affinent votre choix d’agence. Pour vous dire, on a échangé une quarantaine de mails avant de finaliser notre safari.
Les 5 jours de safari en Tanzanie, on les a passés dans les parcs du Nord. Certains animaux sont plus ou moins faciles à observer selon les parcs.
À peine l’entrée du parc franchi, un groupe de babouins longeait la route. Contrairement au babouin à l’entrée du Ngorongoro, les babouins ici n’étaient pas agressifs.
On a très vite rencontré plusieurs familles de singe de différents types. Malheureusement, je suis incapable de tous les citer. Sur le moment, j’ai juste pensé à profiter. Je me rappelle tout de même du Blue Monkey et du Vervet Monkey.
En s’approchant de la rive du lac, on a croisé un petit groupe de jeunes impalas. Et notre première rencontre avec l’un des Big five s’en est suivi : le buffle.
Les arbres sont assez denses dans le parc national du lac Manyara. Et en février, la verdure commence à pointer son nez. Il peut s’avérer difficile de voir à l’horizon. Pour croiser les animaux, il faut qu’ils soient proches de la route. On comprend alors très vite la notion de chance lors d’un safari.
Et de la chance, on en a eu ce jour-là. On a fait une rencontre incroyable avec les éléphants. Je vous laisse en juger par vous-même avec la vidéo ci-dessous :
Pour votre information, quand on est à proximité des éléphants, il faut être le plus silencieux possible. Il ne faut pas oublier que ces géants peuvent facilement renverser la jeep s’ils se sentent menacés.
La cerise sur le gâteau dans le parc national du lac Manyara, c’était la trouvaille des lions dans les arbres.
Départ à 7h30 du Farm of Dream lodge.
Après une bonne nuit de repos, on avait hâte de voir le cratère du Ngorongoro. Une des sept merveilles d’Afrique.
Le cratère n’a pas la dénomination de parc car il est situé dans l’aire de conservation du Ngorongoro. La différence avec un parc est la cohabitation possible entre les animaux et l’homme. Vous pourrez alors croiser sur votre route des Hommes de la tribu Massaï. Vous les reconnaîtrez avec leur drapé rouge. Votre agence vous proposera certainement une rencontre avec cette tribu. Nous ne l’avons pas fait mais n’hésitez pas à laisser un petit commentaire pour me raconter votre expérience.
Avant de descendre dans le cratère, on passe par le point d’observation du cratère. Mais manque de bol, les nuages nous ont empêchés d’avoir une vue dégagée. À cette altitude, ce n’est pas très étonnant et c’est souvent le cas d’après notre guide. Nous avons pu mieux le voir sur le chemin du retour.
Mes premières impressions une fois descendues dans le cratère portent sur le paysage. L’endroit est exceptionnel. Je ne sais pas si les photos vont vous donner un aperçu de la beauté du paysage car le temps était nuageux.
Outre le paysage, on se rend bien compte dans ce décor de la symbiose entre les animaux. Et de la chaîne alimentaire aussi. Pour illustrer mes propos, les oiseaux qui se posent sur les mammifères ne se font pas attaquer car ils alertent ces derniers d’un potentiel prédateur.
Et dans le cratère du Ngorongoro, on a vu pour la première fois des hyènes. Et on a vu à nouveau des lions. Mais ce sont surtout les proies qu’on a vues en abondance : des impalas, des gazelles, des phacochères, des zèbres, des gnous, des chacals, etc.
Aussi, le cratère du Ngorongoro est clé car c’est l’endroit où l’on a le plus de chance de voir un rhinocéros. Notre guide nous a avertis qu’observer un rhinocéros est assez rare. Il ne faut pas se fixer d’objectif quand on fait un safari. On doit se laisser emporter par ce que la nature nous offre. J’attire votre attention sur cet état d’esprit pour éviter les déceptions.
Pour nous, la chance était une nouvelle fois au rendez-vous. On a vu 2 rhinocéros dans le cratère du Ngorongoro. Ils étaient assez loin mais on pouvait les voir aisément avec des jumelles. Et heureusement qu’on avait loué un zoom professionnel pour immortaliser ce moment.
Le permis pour parcourir le cratère du Ngorongoro est valable 6h. Après notre tour, on reprend la route direction le parc du Serengeti où l’on va passer notre première nuit dans une tente au cœur de la savane. Je vous recommande de rentrer à temps dans votre hébergement pour profiter du coucher du soleil.
Le parc national du Serengeti représente à lui tout seul une raison de venir en Tanzanie. Bien souvent, on propose au moins 2 jours à sillonner le parc national du Serengeti. Pour nous, ce sera néanmoins un seul jour.
La plaine à perte de vue du parc national du Serengeti est l’image même que l’on se fait de l’Afrique.
La superficie du parc national du Serengeti est de 14 763 km². Mais qui dit parc immense dit recherche plus difficile car les animaux sont éparpillés. On a fait plus de 2h de piste avant de tomber sur une famille de lions. De ce fait, on les a plus vénérés que les autres lions. Et on est resté plus longtemps à les observer. Un safari repose vraiment sur la chance. Il ne peut et ne doit pas en être autrement !
Pour la petite anecdote, notre jeep s’est retrouvé coincé dans un énorme trou au moment de repartir. Fort heureusement pour nous, un 4×4 de la même agence n’était pas très loin et on s’en est sorti au bout de 30 min. Par la suite, on est restés en duo pour explorer le parc national du Serengeti.
Assez rapidement après cette mésaventure, on est tombé sur une nouvelle famille de lion perché sur un rocher. Un décor digne du roi lion. On a vu des lionceaux jouer entre eux. Une scène mémorable. L’un des moments coup de cœur de notre safari.
Sur les pistes du parc national du Serengeti, on a croisé à nouveau des girafes, des zèbres, des buffles, des impalas ou encore des hyènes. On a mieux observé les hippopotames. Mais ce que l’on retient du parc national du Serengeti est le léopard !
Le léopard conclut l’ensemble de notre rencontre avec le Big five. On était stupéfait, on nous a avertis que le léopard est un animal qui dort la journée et les chances sont minces de l’observer.
Mais paradoxalement, le chemin qu’on a pris pour aller observer le léopard est ce qui m’a le plus marqué… J’en ai encore des frissons tellement la pluie de la veille a rendu le chemin très difficile. Notre 4×4 s’est embourbé dans une boue sans nom. Mon cœur battait tellement fort, je ne voyais pas l’issue du chemin. On a été secoué dans tous les sens pour s’en sortir. On a reçu de la boue sur nous avec le toit ouvrant. Je vous conseille donc de ne pas porter des affaires auxquelles vous tenez lors d’un safari.
Avec le recul, c’était une aventure amusante. Un safari c’est aussi des sensations fortes.
Peu connue, la région du Ndutu nous a été proposée pour mieux observer la grande migration.
Et nous n’avons pas été déçus, on n’avait jamais vu un rassemblement aussi important de gnous et de zèbres.
Pendant la grande migration, des milliers d’animaux naissent chaque jour. Et de ce fait, on a vu énormément de jeunes gnous et zèbres.
Mais outre la grande migration, la région du Ndutu nous a marqués par plusieurs rencontres avec le guépard. Ce félin est tout simplement majestueux. Si je devais faire un top 3 de ce safari de 5 jours en Tanzanie, le guépard y mérite facilement sa place.
Comment différencier le guépard du léopard ?
Sur le visage du guépard, vous pouvez distinguer 2 lignes au niveau de ses yeux. Le léopard lui est tacheté et est plus costaud que le guépard.
Cela dit, parcourir la région du Ndtutu n’est pas facile. Notamment les terres du guépard où le terrain est marécageux. Notre guide nous a fait comprendre qu’il faut aimer les sensations fortes pour venir ici. Si vous ne supportez pas d’être trop ballotté, je ne vous recommande pas la région du Ndutu.
Dernier jour de safari. Que le temps passe vite…
À ce stade, on était déjà pleinement satisfait de notre safari. On s’est alors accordé un départ à 8h30 pour profiter du Ngorongoro Coffee Lodge. Notre hébergement avec le plus de confort durant ce safari de 5 jours en Tanzanie.
Cette dernière journée, on l’a considéré comme un extra. On avait vu tellement d’animaux, plus que ce que l’on espérait.
Et c’est au parc national du Tarangire qu’on a fini en beauté cette incroyable aventure. On a revu pour la dernière fois des lions, des buffles, des impalas, des girafes, des zèbres et des éléphants.
Le parc national du Tarangire est réputé pour abriter des éléphants. Quand il fait chaud, comme ce fut le cas, saviez-vous que les éléphants remuent leurs oreilles pour ventiler la chaleur de leur corps ?
Notre safari en Tanzanie s’est déroulé sur 5 jours. Vous pouvez faire plus comme vous pouvez faire moins. La principale raison qui a dicté 5 jours était le budget.
Mais maintenant qu’on a fait un safari, je vous conseille de prendre en compte la fatigue. Et ce, même si vous faites un safari sans aucune marche à pied. C’était notre cas et on a ressenti la fatigue dès le 3ème jour de safari.
Je précise qu’il n’y a aucun partenariat pour notre safari de 5 jours en Tanzanie.
Nous sommes partis en février 2022, la covid toujours d’actualité et le tourisme n’est pas encore revenu en Tanzanie.
Pour 5 jours de safari privé en Tanzanie avec du confort, on a payé 2 070 $ par personne hors avion, pourboires et souvenirs.
Dans ce prix est inclus les transferts aéroports, les hébergements, les prix d’entrées dans les parcs, tous les repas et les boissons durant la journée sauf le petit déjeuner du jour 1 et le dîner du jour 5.
Le pourboire n’est pas dans notre culture française mais il est très important en Tanzanie. Il faut le rajouter dans votre budget car il est obligatoire. Chaque agence définit le pourboire minimum à donner au guide.
Néanmoins, après plusieurs échanges sur des forums, en moyenne on donne 10-15 $ par jour par personne.
En Tanzanie, la monnaie locale est le shilling tanzanien mais le dollar est une monnaie courante, surtout pour le tourisme. On n’avait pas fait de change en shilling durant le safari et ce n’était pas grave parce qu’on avait pas mal de billets de 1 $. Mais si un jour je reviens en Tanzanie, je ferai un peu de change uniquement pour les pourboires du personnel dans les lodges/camping et pour les pauses techniques dans les parcs.
La saison sèche qui va de juin à octobre est la haute saison pour faire des safaris. Les prix sont plus élevés et il y a plus de monde dans les parcs.
On a donc écarté ces mois pour que la privatisation d’un safari reste dans notre budget. On ne voulait pas d’un safari partagé. Et avoir moins de monde dans les parcs est un bonus non négligeable.
Mais la grande saison des pluies de mars à mai et la petite saison des pluies de novembre et décembre n’étaient pas non plus envisageables.
Il nous restait donc janvier ou février pour éviter les désagréments de la pluie et les prix plus hauts de la saison touristique.
Le hasard fait bien les choses car la grande migration peut être observée en janvier et février. Et on voulait voir ce rassemblement qui nous a semblé impressionnant. Je vous confirme que c’était le cas.
Le choix final de février s’est fait vis-à-vis de notre travail.
À cette période de l’année, la savane est verte ! Ce n’était pas du tout l’image que j’avais d’un safari mais la vue d’une savane verdoyante est magnifique.
Faire un safari, c’est vivre une expérience inoubliable. Je l’ai déjà dit mais je le répète parce que c’est vraiment une aventure incroyable.
Et croyez-moi, vous souhaiteriez garder un souvenir de votre safari. Et pour cela, rien de tel que de belles photos.
En ce qui nous concerne, on a loué un objectif professionnel pour photographier les animaux au loin – le téléobjectif Canon 100-400mm f4.5-5.6 L IS II. Si vous le pouvez, ayez aussi avec vous un autre appareil photo pour les plans larges (grand-angle) pour montrer les paysages. Vous n’aurez pas le temps de changer d’objectif. Bien entendu, les smartphones bien équipés en photo pourront parfaitement pallier.
Pour les vidéos, on s’est contenté de nos smartphones (Pixel 5 & iPhone 12 Pro Max)
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Je dois partir en Tanzanie en janvier 2024
Bonjour
Super, bon voyage !
Des superbes photos, ça donne envie d'y aller !
Merci beaucoup, c'est super gentil :)
Merci pour ces commentaires très intéressants. Nous partons dans ce beau pays le 070923, nous avons été voir une agence de voyage qui a programmé notre circuit. J'ai 78 ans en pleine forme mais je suis un peu stressée, je voyage avec ma fille. direction Tarangire, Ngorongoro karatu. On reprend l'avion un petit tour à Zanzibar - stone town - jambiani. je pense que comme vous, on reviendra enchantées. Merci pour toutes ces info, cela me rassure
Bonjour,
Nous sommes ravis que l'article vous ait été utile ! Nous vous souhaitons un excellent voyage, nous sommes convaincus que vous allez l'apprécier pleinement. N'hésitez pas à nous partager votre expérience à votre retour.